Le petit lexique des poisson rouge (à completer !)

"Carnet d'Asysen l'explorateur jenkins collectionneur de dromadaire joyeux"

Après de longues années d'exploration à dos de dromadaires joyeux, j'ai pu enfin rejoindre la guilde la plus typique Azerothienne.

Mon but premier en Azeroth était de comprendre les divers en variés langages des multiples tribus, clans et guilde qui l'habitaient.

Suite à mes nombreux échecs, dans de précédentes guildes, dans mes tentatives de comprendre leur dialecte, quel ne fut pas mon bonheur en rejoignant une guilde ou les personnes qui l'a constituent, pouvaient, sans difficulté, aligner les mots en évitant plus ou moins les fautes d'orthographe !

Mais, là encore, je fus surpris par un argot dépassant l'imagination ! Non-contents d'avoir un niveau orthographique au dessus de la moyenne Azerothienne, ceux ci décidèrent de créer leurs propres mots !

Voilà un bref résumé permettant de comprendre le vocabulaire des poissons rouges :

Pwet; Pouet : "Salut" salutation de base.

Plop ; Poulpe : "Bonjour" ici, le langage est plus soutenu.

Prout : "Salut, ça gaze !" Plus utilisé par les membres de la caste inférieure, à limite du bannissement.

Bonapp ; Napp : "Je vous souhaite un bon repas et que votre peau du ventre soit bien tendu, merci petit Jesus" Jesus est le nom d'un cuistot d'un restaurant de restauration rapide d'Orgrimmar, célèbre pour ces sandwichs aux gnomes, le GBO (Gnome, bacon, oignon).

Jore : "Je souhaite remettre en cause ton raisonnement" Très utilisés dans les débats philosophiques qui finissent souvent violents en bains de sang

Awai : "Oui, peut être"

Croûte : "Oh, mince ! Je suis dans de beaux draps !"

Taggle : "Non" Utilisé par les plus hauts grades du clan, pour refuser les demandes persistantes de leur esclaves des castes plus basses.

Carnet [Ressource électronique] / Asysen (dit l'explorateur jenkins collectionneur de dromadaire joyeux poil aux yeux) ; commentaires par Mortelune (alias Morteproute ou Mortecouille rayez la mention inutile - ne pas rayer Mortelune merci).

Notre estimé professeur, aventurier, explorateur, gnagnagna mes genoux étant ce qu'il est - un membre de la haute, un bourgeois, un col blanc qui n'a jamais rien construit de ses deux mains - j'ai l'immense honneur, enfin si on veut mais bon on me demande pas mon avis après tout moi je suis inférieur, de compléter ses travaux anthropologiques sur le langage étrange mais pourtant étonnamment vivant de notre petit monde imbécile. C'est donc avec une modestie presque maladive que j'ajoute quelques commentaires complémentaires et non je vais pas me taire.

Le "pouet" de salutations augustes est souvent lu "poulet" par un certain membre de la communauté ce qui les pousse à toujours se demander si l'heure du dîner est arrivé alors que non en fait c'est juste la cheffe qui manifeste sa présence aux pécores errant dans sa guilde, forte de sa miséricorde fameuse.

Le "plop" possède de nombreux synonymes tels que "poulpe" en effet mais aussi "pulpe", "plup", "ploup", "plip", "plap" et autres bruits désagréables de pets de bouche.

Parlant de pets, le "prout" est parfois terminé d'un e pour souligner le côté pouilleux de l'accent d'Azéroth du Sud et fier de l'être.

Autre déviation issue du petit Jésus : le "nappe". D'aucuns avancent que ce serait issu d'un jeu de mot obscur remontant à l'aube des temps, alliant l'appétit nécessaire à l'activité sus-sitée et l'ustensile, souvent à carreaux rouges et blancs dans l'imaginaire collectif du Djeustïn Bridou (TM), un rival de Jésus connu pour ses boudins au sang de kobold, servant à ne pas ruiner la table au premier repas.

Si vous êtes encore là bravo, votre patience est tout simplement épique.

Poursuivons.

Le "awai" peut aussi exprimer l'effarement à moitié silencieux devant une nouvelle extraordinairement inattendue. Son dérivé, le "bawai" reflète souvent dans ce cadre une volonté à peine voilée de dire avec dédain "je sais, j'avais raison, ducon". Peut aussi servir à combler une conversation en cas de vacuité mentale profonde et répétée.

Je terminerai sur un ajout propre dont je suis fier mais avec modestie enfin bref. Le "re". Parlons du "re". Le "re" signifie beaucoup pour les habitants d'Azéroth. En effet cette simple syllabe peut faire résonner en eux un morceau perdu de la vérité voilée du monde. "Re". Pensez-y. Une fois que vous avez entendu un "re" vous ne pouvez plus vous contenir. Le "re" est contagieux, il faut le répéter, répondre à son appel, le redire. De plus le "re" se décline en plusieurs orthographes dignes d'éloges. Voici une conversation banale élevée à sa substance primale grâce à ce mot puissant :
- re
- Re.
- re !
- reu
- reuh
- reux
- Vos gueules.